dimanche 28 décembre 2008

D comme...

Me voilà de retour de chez Mère-Grand, en 3 jours de périple dont une dizaine d'heures de voiture j'ai pu relire l'intégrale de Dostoïevski (de fond) en version originale, perfectionner mon alsacien, et inventer de nouvelles blagues toutes plus marrantes les unes que les autres!

Je me permet d'ailleurs une récidive sur le sujet du fast food pour un petit jeu de mot en Denglish qui m’est venu sur l'autoroute helvète. Fast en allemand ça veut dire presque, je vous laisse maintenant réinterpréter l’expression fast food (serais-je obsédé par le sujet?!).

D’accord c’est tiré par les chevaux, et je suis de mauvais foie, parce que, en fait.... bah... je dois dire que... enfin, de temps en temps.... j’aime bien manger à McDo...

mardi 23 décembre 2008

Bonne fête Sylvestre!

On avait parlé de Strasbourg, finalement on passera la St Sylvestre à Chambéry en Savoie. Bien. Bon, mais sans vouloir entretenir les querelles de vallées, la Savoie quand même... A propos, vous connaissez la différence entre la Savoie et la Haute-Savoie? Non? C’est la même qu’entre la couture et la haute-couture. Héhé...

Un classique cette blague là. En réalité on s’aime bien entre montagnards. C’est vrai, ils sont pauvres et leurs montagnes sont toutes petites, mais quand sera venu le temps de la libération du joug fiscal français, on leur laissera une place dans la grande Savoie indépendante prévue par nos camarades de lutte savoisiens.

Pour en revenir aux festivités de fin d’année, j’ai finalement cédé. D’abord c’est pas la taille qui compte paraît-il (je parle des montagnes), ensuite, ayant entendu parlé des 400 culs de cette banlieue annécienne qu’est Chambéry, je nourrissais quelques espérances peu avouables et sur lesquelles je ne m’épancherai pas (j’ai de la famille qui lit ce blog, bordel!).


Suite l’année prochaine.

lundi 22 décembre 2008

Tumeur musicale

Il y a 2 ans au Sziget, me sentant un devoir moral malvenu vis-à-vis d’un mec pas en état de retrouver sa tente tout seul, j’avais passé mes dernières heures de festival à faire du baby-sitting plutôt qu'à enrichir ma semaine d'un spectacle de plus. Alors quand Julia a enfin retrouvé le nom du groupe de gipsy punk qui passait en cancert à Paris au Batatruc (sic), j’ai sauté sur cette chance de rattraper l’occasion manquée, et, à ma demande, ma souabe préférée m’a aimablement pris une place pour Gogol Bordello.

La fin d'année n'est pas seulement l'époque des crises de foie et gueules de bois en famille, c'est aussi la période de fin de l'exercice comptable rock de l'année 2008; le temps est donc arrivé d'effectuer l'inventaire scènique du groupe.
On retrouve au 50 boulevard Voltaire ce mardi 16 décembre:

1 violoniste éléctrique au look du Sean Connery de the Rock, le t-shirt Jimmy Hendrix en plus (purple, of course)

1 grand bassiste basané à casquette de teufeur

1 batteur pas très présent qui a l’air de s’être rappelé avant le cancert qu’il avait oublié de couper le gaz chez lui

2 filles sexy typées asiatiques qui servent un peu à tout: chorégraphies, choeurs, danses, petites percu... Elles s’éclipsent régulièrement pour changer leurs costumes exotiques.

Une dizaine de personnes aux interventions diverses et variées, mais pas toujours intéressantes.
1 accordéoniste qui fait des mimiques mais ne bouge pas beaucoup et surtout 1 chanteur-guitariste qui retient l’attention, peut être parce qu’entre deux morceaux de guitare il brandy une bouteille de vin rouge et menace de recolorer les habits des spectateurs des premiers rangs.

Notons que pour une fois il semble qu'un anglo-saxon ne renverse pas le jus de notre belle terre de France pour manifester ses désaccords politiques. On ira quand même démolir un McDo en représaille présentives.

Eugene Hütz, le guitariste en question, a une tête de membre des Pink Floyd qui s’accorde parfaitement à son t-shirt coloré auquel pend un signe de paix type âge d’or hippy. Les plus avertis comprendront les contradictions avec l’auto-collant the Ramones collé à sa guitare et l’appellation punk du groupe. Bon, il semble que le groupe ait tenté cette dialectique musicale avec les deux courants musicaux rivaux des années 70. On va pas jouer aux puristes, surtout que ce n’est pas vraiment un groupe de punk, l’appellation officielle (label rouge) c’est gipsy-punk!

En fait le cancert est efficace, surtout quand on est dans la fosse. Musicalement on retrouve un peu de tout, de nombreuses reprises, dont une du Pink Floyd justement, et même des solo de flamenco inattendus mais réussis. En ce qui me concerne je me retrouve vite à pogoter joyeusement avec des ados-punko-dreadus. Bref, je tente de me prouver que je suis encore jeune et con comme dirait un chanteur qui se fait hué par son publique. En fait c’est le genre de groupe qui me distrait en live mais que j’écouterais pas tout seul chez moi. De toute façon vu le style musical ils arrivent 5 ans trop tard pour jouer un rôle dans ma vie, c’est dommage mais je suis un homme, un vrai et j’irai pas pleurer.

dimanche 21 décembre 2008

Frite toujours!

Entendu cette semaine aux info de France Inter qu’une femme ayant attaqué en justice un restaurant rapide à Nantes a vu sa plainte débouté. La plaignante affirmait être tombée suite à une négligence de l’établissement, la cause supposée de sa chute? Une frite abandonnée au sol!

Visionnaire, comme tout grand manager, Jim Skinner, McDonald's's CEO, expliquait il y a quelques années « Nous avons perdu de vue les frites ».

mercredi 17 décembre 2008

Ze end

Après avoir tiré de vous des larmes hier, et m’étant promis de ne pas finir cette série sans évoquer l’ambiance sonore de la cuisine, je vous demande maintenant de fermer les yeux pour mieux suivre la description auditive qui suis.

Chaque aliment disposant de son processus de production standard (le pain doit être grillé, la viande frit ou grillée elle aussi, etc...), un indicateur sonore rappel à notre brave équipier epsilon la fin du processus de cuisson pour éviter que, perdu dans ses tâches, celui-ci ne gaspille plus de nourriture que d'habitude, voir déclenche un incendie. Chaque machine a son bruit propre pour qu’on ne les confonde pas entre elles. En pleine heure de pointe, une armée d’employés utilise toutes ces machines qui s’expriment joyeusement dans une symphonie pas storale.

Pour vous donner une idée remémorez vous les soirées passées devant la série Urgence. En gardant toujours les yeux bien fermés (j’insiste, c’est important) retrouvez dans le fond de votre mémoire les scènes d’opérations catastrophes pour tenter d’extraire un panier de basket de la tête de ce sportif maladroit ou un crayon de la cage thoracique de cette femme infidèle. Vous y êtes? Alors cherchez à faire revenir la bande sonore de la série quelques instants avant ce tragique moment où, malgré tous les efforts de nos héroïques chirurgiens, le patient succombe.

Pour faire court (les quelques téméraires arrivés lire tous mes posts jusqu’au bout savent que je suis un garçon direct et que je sais faire preuve d’esprit de synthèse) vous entendez les bips des machines (cardiogramme, encéphalogramme, kilogramme...) s’ajouter aux consignes gueulés du médecin aux infirmières pas niquées (je sais, ca fait 2 fois la même blague classique dans un seul post, en plus cette fois elle est assez grasse mais que voulez-vous? Avec la crise, le chômage, la bourse, tout ça, tout ça, difficile de grader son humour intact, soyez charitable et en échange je vous promet de finir ce post sans rajouter une seule parenthèse. Deal? Très bien, continuons! On en était là où la victime succombe sur le billard). Si vous disposez d’un système home cinéma, vous arrivez à peu près à vous faire une idée de l’ambiance en multipliant le volume habituel par 3,78. Après ma première journée en cuisine j’ai retrouvé dans la semi-conscience du début de nuit tout ce vacarme de ma journée de besogne. Une de mes collègues, novice elle aussi, m’a avouée entendre ces sons dans ses rêves: un McDodo?

Bon, je vais enfin mettre fin cette série de posts avant de tomber dans une version moderne de Germinal. J’ai râlé sous couvert de blagues, mais finalement c’est pas si terrible le travail chez McDo. Si on est pas aussi tête en l'air que moi il est même possible pour certains d’y être à l’aise, voir même d'entreprendre une brillante carrière chez le roi de la frite. La mienne s’arrêtera ici: je ne souhaite pas prolonger l’expérience. Noël se fera donc en famille et en régions. Si vous êtes déçus et espériez une succes story à l’américaine je vous renvoie vers un article du Point sur le patron français de McDonald’s Iourop’.

mardi 16 décembre 2008

UNDER SIZE ME

Pour maintenir l’attention de mon très large publique, j’ai décidé de réveiller en lui (en vous) le militant éco-socialo qui sommeil. Citoyens du monde, vous n’aurez aujourd’hui pas d’excuses pour ne pas lire ce post: je le dédie au développement du râble!

C’est au bout d’une chaîne de production de beurgueurs que se déroule ce drame quotidien. Un équipier doit gérer un petit stock de bidoche dégoulinante d’huile. La viande faisandé ne faisant pas partie du menu (eux ce n'est pas le goût), on n’est pas censé conserver les morceaux de volatiles plus de 20 minutes après cuisson. Même en arrondissant les consignes la demi heure supérieure dans le dos des contre-maîtres, on se retrouve à balancer régulièrement des filets trop âgés, et pas de droit à la retraite chez les poulets pas nés: une poubelle vient engloutir chaque jour des kilos de viande encore comestible. A quelques mètres de là, dans le lobby, des clochards comptent leurs centimes et viennent mendier auprès des clients.

Sur le plan écologique le tableau n’est pas jojo non plus. De tous les nombreux emballages et sous-emballages de chaque élément composant les sandwichs, salades, frites, et glaces, seuls les cartons sont recyclés pour respecter des normes écolo minimalistes. Rajoutez à ça les boîtes jetables dans lesquelles on vous sert la nourriture et vous aurez une idée de la catastrophe écologique qu’est un repas rapide respectant les strictes normes sanitaires de rigueur. Il faudrait forcer les commerces afficher un ratio poids de la marchandise utile/poids total des emballages. Pour un repas de Fast Food le résultat tournerait sûrement autour de 1.

Kant à moi comme dirait le philosophe, j’ai paraît-il maigri en 2 semaines de travail à temps partiel (source maternelle). Le paradoxe de ce job m’a été confirmé par un collègue qui aurait perdu 10 kilo au cours de ses 2 premières semaines de labeur; le bonhomme pesant largement son quintal, je reste optimiste en ce qui concerne son état de santé.

lundi 15 décembre 2008

My generation

Comme tous les lundi vous reprenez votre travail après un week end salutaire. Magnanime de nature, je vous éviterai les longs posts rasoirs comme je les aime pour vous livrer ma petite réflexion de la semaine.

Tu es né durant les années 80? Ce message est pour toi.

Souviens-toi tout d’abord du McDo de notre enfance, quand tu boudais ton hamburger pour jouer avec la surprise de ton Happy Meal. Souviens-toi de la statue de Ronald dans l’entrée, du bain de boules dans un coin, des anniversaires sympathiques animés par une gentille équipière et auxquelles tu n’étais jamais invité. Toi si? Bon, disons où moi je n’étais jamais invité.

Compare maintenant ce tableau de nos tendres années avec le McDo d’aujourd’hui: plus de jeux pour enfants ni de clowns colorés, la décoration dans les tons bruns et ocres brille par sa sobriété. Le McCafé vient timidement concurrencer Starbuck’s. Les publicités, quant à elles, s’adressent clairement à de jeunes adultes dans notre genre.

Si cette stratégie mercatique (restons français, bordel!) continue de suivre notre évolution, on ose à peine imaginer l’avenir de McDo. Je met les pieds dans le Happy Meal: est-ce que dans 70 ans, le noble établissement (since ninteen forty!) embauchera des infirmières pour changer nos couches lors de birthday party entre nonagénaires? Ca trancherait avec l’image jeun's du symbole de la nourriture véloce, mais la consistance de la nourriture est déjà adaptée à l’alimentation des personnes âgées: une viande hachée coincée entre deux tranches d’un pain mou ne risque pas d’endommager nos futurs râteliers.

Comme dit la chanson: hope I die before I get old.

dimanche 14 décembre 2008

Venez comme vous êtes

Pour ceux n’ayant jamais participer à la grand aventure McDo, je me fais fort de vous faire partager aujourd’hui en spéciale exclu’ le quotidien d’un Equipier polyvalent chez le champion du fast food.

L’organisation du travail chez McDo suit un format standard d’un resto un autre et est divisé en 3 zones. Sans le savoir, tout le monde connaît déjà le lobby puisque c’est la salle où les clients s’épanouissent en savourant leurs frites. La prod’(uction), dont le doux nom dévoile les soucis gastronomiques de la firme, désigne la cuisine. Enfin, entre les deux il y a les caisses, car toutes ces douceurs se méritent et ne sont évidemment pas gratuites.

Le brave petit équipier fraîchement embauché se retrouve selon les besoins en main d’oeuvre lors de sa première heure de labeur à un poste dans une de ces trois zones. Ce qu’il ne sait pas encore c’est qu’il y restera peut-être des semaines avant qu’un manager bien veillant - ou plus souvent un besoin urgent en bras dans un autre secteur - ne lui permette de se former à une autre tâche. Si sur le moment on a été placé à l’accueil des clients alors tout va pour le mieux. Si par malchance on se retrouve à faire des frites, alors il faudra se faire l’odeur de graillon. Le soir, sous la douche, on se consolera en se disant que les courbatures qui nous meurtrissent les bras nous permettront de développer une musculature si impressionnante qu’un jour, peut-être, à un autre poste - qui sait? - on pourra draguer les clientes allemandes en faisant craquer son uniforme sous des pectoraux dignes de Jean-Claude (Van Damme, qui d’autre?!).

- Isch weiss nicht, ob es gibt ier noch McMuffin Fraülein, bist du in Pari für besuchen?

En attendant, quelque soit le poste de travail il y a partout une bonne ambiance de franche camaraderie; pour être franc ça me rappel mon service militaire. Le bon temps quoi! Dans l’urgence du rush de midi on se bouscule sans antipathie, on se hèle, et on devient pote avec son voisin, alors qu’on ne l’avait encore jamais vu avant de s’installer devant sa friteuse, enfin, même au pire de la précipitation on n’oublie jamais les formules de politesse "desnuggetsbordelsilteplaityenapluscestlacrise!" Il n’y a rien de pire que de manquer de nuggets quand on est UHC du FCN. C’est clair non?

Les managers, c’est leur bouleau, se prennent au sérieux, ils ont souvent des années de McDo derrière eux. Quand on connaît la moyenne d’ancienneté chez la piétaille casquette, ça leur conifère tout de suite le statu de vétéran. Généralement on l’aime bien la vieille garde, sauf peut-être quand, dans un excès de zèle, un d’entre eux se décide à contrôler un plateau repas.

- Dis don’! T’es en pause toi? Il a l’air chargé ton plateau. La moyenne frite là, tu l’as inscrite sur la feuille-repas?!

Les chefs et sous-chefs prennent régulièrement une part active dans les tâches les plus physiques. Voir le directeur prendre la friteuse en main quand des centaines de clients se pressent devant les caisses et qu’on commence à mouiller sa casquette, il faut être honnête, ça impressionne la bleusaille. Ca fait parti de la politique de la maison et c’est vrai que c’est efficace, je me suis même demandé l’autre jour si on donnait des quotas de travail manuel aux directeurs.

Bon, je ne vais pas commencer à vanter la politique salariale de l’entreprise. Je vous rassure, on est payé au SMIC plus quelques centimes symboliques (ouf!). En plus je me fais souvent embêter pour des broutilles.
- Si, si, m’sieur l’ directeur, j’vous jure! J’m’suis rasé y a une heure, mais faut dire qu’ça fait 6 ans que j’lui ai pas changé les dents c’te rasoir électrique.
- Et tu comptes aller chez le coiffeur bientôt?
- Euh... je sais pas... Y faut?
- Juste pour savoir, rassure toi. On n’est pas à l’armée ici!

Venez comme vous êtes qu’ils disaient dans la pub!

samedi 13 décembre 2008

Mon McDo à la une

Revenons à cette entreprise qu’on aimerait tous détester, mais où pourtant on se glisse incognito de temps en temps pour acheter un McFlurry ou un autre McProduit en vérifiant bien qu’aucun camarade ne passe dans la rue ce moment.

Une fois embauché, des souvenirs d’articles concernant la marque au M me sont revenus. Petit retour sur l’histoire récente de McDo en France: en un ans j’ai entendu à 2 occasions parler d’incidents dans des établissements parisiens. La première fois, c’était après le 25 octobre 2007. Suite des agitations de nos chers Boulogne Boys, un sympatisant de la cause PSG d’un âge apparemment proportionnel à sa tolérance envers les supporters sémites avait été abattu par un flic dans des circonstances troubles devant le McDonald’s de St Cloud (cf. article de l’Express) .
Dans le cadre de ce tragique incident, des supporters excités et probablement mal informés respectent nos traditions nationales en passant leurs nerfs sur le moblier et la vitrine du restaurant d'outre Atlantique.
Le fait divers (ou plutôt d’automne) est spectaculaire, mais McDo n’est qu’une victime collatérale - et plutôt mineure. Difficile d’en tirer des conclusions concernant l’objet de ces posts, mais pour la petite histoire c’est dans ce même établissement de la porte de St Cloud que s'est déroulé ma courte formation (la classe a-mé-ri-caine).

La deuxième histoire est moins tragique mais plus intéressante.

Cet été un article de rue89 revenait sur une grève de Mc employés de la rue de Rennes. Pour résumer l’article que vous trouverez ici, les salariés se plaignaient des conditions d’hygiène et de travail (rats, cafards, sous-effectif...). Coïncidence, je travail là-bas depuis sa réouverture il y a une semaine après travaux de réaménagement.

C’est le moment de faire un petit diagnostique si je veux rendre ce message un tant soit peut utile. Concernant les conditions d’hygiène je dois avouer avoir été surpris en bien. Les managers et formateurs nous harcèlent pour qu'on nettoie les plans de travail et ustensiles. Sont-ce les même qui négligeaient les plaintes des salariés concernant les rongeurs quelques mois avant? Je ne sais pôs. En fait ce qui m’a le plus surpris au début chez McDo c’est qu’ils respectent - actuellement - les conditions d’hygiène qu’ils se vantent d’appliquer.

En ce qui concerne le sous-effectif je dirais que depuis une semaine c’est plutôt le problème inverse qui se pose. L’espace entre les machines et plans de travail est tellement réduit que je me dis qu’en enlevant un ou deux ch’tit gars, on gagnerait même parfois en efficacité. Notez que je ne me plains pas. Je ne propose pas de mettre deux personnes de plus entre les mains expertes de l’ANPE, j’essaie juste d’être objectif et de rendre à Ronald ce qui lui appartient.

Deux dernières phrases de conclusion et je vais enfin retrouver mon lit.

Soit les travaux ont été bénéfiques et l’équipe dirigeante a retenu la leçon - je sent déjà les sceptiques anti-capitalistes ricaner, soit les conditions d’hygiène en hiver sont différentes de celles de l’été. A mon avis il y a un peu des deux, libre vous de réagir et de me soumettre le produit de vos réflexions.

vendredi 12 décembre 2008

I’m lovin’ it!

Avant d’étaler mes expériences professionnelles récentes, je commencerai par expliquer les motivations du choix de mes volontés pour la rédaction de l’écriture de la série de post qui va suivre.

Je sais, vous allez me dire: "Arrête Yerri!" (Oui, pour ceux qui ne le savent pas c’est un surnom qu’on me donne dans ma famille) Donc, je reprends, ou plutôt vous reprenez (parce que c’est vous qui parlez en principe): "Arrête Yerri!" disiez vous, et vous continueriez ainsi: "On a tous travaillé à McDo ou chez son concurrent belge, pas la peine de venir nous tenir tes discours de bobos qui découvre le monde du travail pour étudiants fauchés et jeunes de banlieues, nous ça on y connaît!" Alors évidemment que bien sûr que je vous rassure tout de suite, je ne compte pas faire un Mième procès à la firme internationale, c’est d'ailleurs pas mon genre de cracher sur ce symbole de l’impérialisme américain qui fait des profits en engraissant le monde civilisé tout en détruisant la diversité culinaire.

Vous le savez sûrement, je suis un brave étudiant en économie et je sais bien qu'il n'y a pas de honte à faire de l’argent sur les gens puisque ceux-ci restent avant tout des homoeoconomicus. Donc pas de soucis, je ne serai pas le Vychinsky du Fast Food, car si les arbitrages budgétaires des ménages les amènent à convertir leur revenu en BigMac plutôt qu’en fines de claire, je suis convaincu que ça doit faire parti du grand plan prévu par le Marché et mis en place par sa fidèle servante la Main Invisible.

Bien que je sente venir les critiques de mes amis gauchos, je ne jetterai donc pas la pierre dans cette maison de verre. D'abord, pour ne pas faire de mal ce sympathique clown qu’est Ronald, ensuite, parce que je suis en ce moment dans la maison en question. Certes - pour développer cette métaphore curieuse qui est en réalité un clin-d'oeil à qui comprendra ;-) - mon avancement salarial me placerait plutôt dans la cave, mais sait-on jamais, l'amour que j'éprouve pour ma personne m'interdit de finir englouti sous un amas de tessons, fussent-ils symboliques.

Je me suis fixé comme objectif un post par jour pendant une semaine, évidemment je ne respecterai pas cette contrainte idiote.


A suivre.

jeudi 11 décembre 2008

Une année glandouille?

Face à la pandémie de blogs qui fait rage chez les internautes, je comptais rester ferme et ne pas me mettre moi aussi raconter ma vie en ligne, un peu par principe, mais surtout pour ne pas avoir l’air de suivre tardivement une mode. Mais voilà, j’ai fini par céder pour le meilleur et, malheureusement, aussi pour le pire. En réalité je dois avouer avoir été encouragé par quelques bons blogs d’amis et connaissances. Je pense que ceux-ci se reconnaîtront et je ne dis pas ça uniquement pour flatter aléatoirement toute personne de mon entourage ayant entrepris la rédaction d’un blog tout en me justifiant à bon compte. Grace à certains, j’ai découvert qu’un blog n’est pas que le défouloire de ceux qui infectent internet de photos de leur dernière teuf-géniale-oh-mon-dieu-j’ai-bu-de-la-tequila-et-j’étais-trop-trop-bourré-spéciale-casdédi-à-Jeunnifèr.
Voilà, quel que soit le vecteur infectieux, désormais je suis également atteint par cette forme mutante de la journalisite, et moi aussi je ferai sous peu partager mes découvertes, étonnements, émerveillement, et autres -ments sur la toile (pas à matelas).

Alors, Hu Jintao, tiens toi bien! Je donne 3 mois à mon clavier assassin pour rétablir la démocratie en Chine. Ensuite je passerai à l’Europe en commençant par l’Italie et la France! Vous n’avez pas la berlu(sconi) et je suis sûr de moi, mais avant tout, je commencerai à militer pour que tous les étudiants aient droit à une année de césure, et ce quel que soit leurs origines universitaires. J’inclus dans mon programme ces studieuses victimes de leur intelligence que sont les membres de grandes écoles et autres ENS. J’ai donc décidé d’intituler ce blog Une année glandouille?, souhaitant ouvrir le débat sur cette curiosité qui commence seulement à arriver en France, et surtout rendre un hommage à ce jeu de société qui a permis aux coloc’ de la résidence Pauline et aux squaters réguliers de cette dernière de se mesurer cartes en main autour d’une table bancale et sale.



Rassurez-vous, en colectant des points glandouille cette année et sans perdre de vue mes objectifs politiques, je n’hésiterai pas à vous proposer de temps en temps les photos de mes dernières-teuf-géniale-oh-mon-dieu-j’ai-bu-de-la-tequila-et-j’étais-trop-trop-bourré-spéciale-casdédi-à-Jeunnifèr.

A bientôt!