jeudi 29 janvier 2009

Sur la route de la saucisse

Demain je pars pour Strasbourg avec mes parents, après un week-end sur la terre de mes origines je devrais passer une nuit à Francfort chez des amis. Je vous laisse deviner la suite du programme, ceux qui ont la réponse gagnent un séjour en pension incomplète à Berlin.

Enfin, l'expression allemande du jour: Mir ist Wust!

Mot pour mot ça donnerait "Ça m'est saucisse", en fait ça veut dire "Ça m'est égal"

Pour les nombreux végétariens allemands cette expression a une petite sœur: vous pouvez aussi dire Mir ist Banane! On remarquera que les deux expressions font référence à des symboles phalliques, je me garderai néanmoins d'en publier des conclusions.

dimanche 25 janvier 2009

The Cure de jouvence

Un point positif de mon séjour prolongé à Annecy c’est que je me remet à fouiller dans les archives du rock et découvre certains groupes dont on connait tellement le nom qu’on prend souvent pas la peine d‘approfondir ses connaissances en la matière. En ce moment je profite des soldes à la FNAC et des disquaires d’occasion pour faire le plein de CD à bas coût: pas de coup bas à l’industrie du disque.

Têtes d’affiche de ma semaine:

The Smiths - Meet his murder
Air - My moon safari
The Cure - Promography
Joy Division - Close her
Cat Power - What would the community sink
Krafwerk - The man-machine

J’ai pas trouvé de jeu de mot à la con sur le dernier album, en même temps je suis en WE, tant pis si je bâcle le travail.

samedi 24 janvier 2009

La pêche miraculeuse

Après deux posts poliment politisés je commence à me demander pourquoi je tiens un blog. Si c’est pour commenter l’actualité politique j’imagine que vous préféreriez lire rue89 ou lemonde.fr, et même si on tient compte de mon humour léger mais toujours présent, beaucoup préfèreraient le Canard Enchaîné ou Charlie Hebdo. Bref, je parle peut être trop d’événements connus de tous et pas assez de ma vie passionnante du tout. Je plaide coupable, mais je revendique les circonstances atténuantes: depuis maintenant trois semaines je réside à Annecy. Qui n’a jamais passé un hiver à Annecy ne sait pas ce que j’endure intellectuellement, les seules nouvelles intéressantes concernent mon assiette: ce midi c’était St Pierre et St Jacques (en espérant que le Pape ne m'en veuille pas trop).

Perspective encourageante, je devrais mettre les voiles pour Berlin la semaine prochaine, rien que d'y penser ça me fout la pèche! Pour rassurer mes admiratrices je vous promet d’en rester à la voile et de ne pas passer à la vapeur malgré l’ouverture d’esprit de la ville ceinte de l’homosexualité. Mes convictions religieuses et surtout mon amour des Saints m’empêcheraient d’ailleurs de changer d’Eglise, plutôt prendre le voile! Comme Peaches...

lundi 19 janvier 2009

Blague is black

Dans ce terrible roman noir pour red necks américains, ce jour est à marquer d'une pierre blanche. Vous le savez tous, le premier Président américain à la peau noir mais aux opinions presque vertes installera aujourd'hui ses pantoufles à la Maison Blanche. Si on espère que la prise de fonction d’Obama, qui aura lieu à 18 heure heure française, se fera sans heurt américain, on remarquera que l’espoir soulevé par son élection a atteint jusqu’aux médias de notre pays. Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une ouverture ethnique des partis politiques, certains évoquent même la possibilité d’un Président français noir. Journal haut en couleur, Charlie Hebdo s'inspirait de la polémique en expliquant qu'une majorité écrasante des électeurs français était prête à voter pour un Président noir si ce dernier postulait pour la Présidence américaine.

Avant de juger trop durement nos électeurs, on remarquera quand même qu’en matière de coloration la vie politique européenne s’est agrémentée ces dernières années de couleurs de peau de plus en plus sombres. La concentration moyenne de mélanine chez les principaux représentants des nations européennes a notamment fait un bond suite à l'élection de Silvio Berlusconi à la tête d’une des Nations les plus peuplées du continent. On est certes encore loin du Président noir fantasmé mais en attendant on devra s’accommoder de Présidents à peau orange (mécanique).

Black à part, comme on dit en Alsace, le célèbre Président du Conseil italien - médaille de bronz(ette) sous UV - n’a d’ailleurs pas loupé l’occasion de se faire remarquer par une obscure réflexion sur le bronzage du futur locataire de la Maison Blanche américaine auprès de l’avant-dernier résident de la Maison Blanche russe. C’est clair non?

vendredi 16 janvier 2009

Maréchal, les voilà!

On savait que notre Président aime s'entourer d'hommes besogneux. Suite au mini remaniement ministériel son plus fidèle lieutenant quitte un ministère controversé fraichement moulu pour plusieurs vieux sièges usés de ministères plus classiques. Au travail Brice!

Après la lourde charge du ministère de l'Imigration, de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Développement Solidaire (à vos souhaits) comprenant traques d'immigrés et conférences dans des villes thermales chargées d'histoire, voici notre Brice Hortefeux au ministères du Travail et de la Famille (entre autres). En somme notre juriste, suivant de plus d'une soixantaine d'année un de ses éminents confrères, était à la Patrie, le voilà aujourd'hui au Travail et à la Famille.


Ce n'est pas encore une révolution nationale mais on dirait quand même qu'il souffle comme un vent de nostalgie à l'UMP.

lundi 12 janvier 2009

Courte page de pub

On supprime la pub des télévisions publiques et voilà qu'elle arrive sournoisement dans votre blog préféré.

Comme pour le cochon, tout y est bon: on appréciera l'exotisme des dialogues en norvégien, la douce amertume consumériste et surtout les forts relents de sexisme. On n'oubliera quand même pas de rigoler et d'acheter un pack de Heineken au prochain passage en supermarché.




Je me demande qu'ils ont mis dans la Heineken pour que des Scandinaves soient aussi expressifs. En tout cas le côté soirée en couple dans un monde parfait ça me rappel un peu Norway of life.

Quoi qu'il en soit cette pub ne vaut pas celles d'un article de rue89 sur les pires pubs de 2008.

samedi 10 janvier 2009

"Out of my mind on Saturday night"

Nous voilà en 2009 et je résiste toujours à Facebook, je refuse toujours de prendre l'avion et surtout je n'ai pas encore de ipod.

Il y a eu la querelle entre héliocentrisme et géocentrisme, il y a eu la discussion entre la méthode inductive et déductive, sans oublier celle entre théisme et caféisme, mais aujourd’hui mon grand dilemme ne se porte que sur le support de ma musique.

C’est à la fin du collège que j’acquis mon premier CD. Pour ne pas vous avouer que c’était un live de Blink-182 je vous dirai qu’il s’agissait du troisième album de the Dandy Warhols. Après plus de six tours du soleil autour de la terre et des centaines d’euros de plus dans le chiffre d’affaire de la FNAC me voici embarrasser de mon trésor le plus précieux: près de 200 CD originaux.

Sur le point de commencer de réfléchir à penser à l'organisation de mon déménagement à Berlin je me retrouve plus que jamais à me demander pourquoi je trimbale des kilos de CD alors que je pourrais tout caser dans les quelques grammes d’un disque dur mp3. Paradoxalement cette question atteint son paroxysme alors que je m’intéresse de plus en plus aux vinyles. Suis-je censé préférer un support tellement pratique qu’il en perd toute trace de charme à un autre encombrant mais terriblement attachant? Si je prévoyais un mode de vie sédentaire à mes prochaines années la question serait toute tranchée en petits morceaux, mais je compte bien continuer à déménager en train d’un pays européen à un autre…

Retour en 1970: je viens de ressortir le tourne-disque parental de son armoire et j’ai pu écouter pour la première fois mon vinyle de Fun House des Stooges que j’avais acheté à Berlin il y a plus d’un an. Il semble donc que le temps de céder mes CD décédés et s’aider d’un ipod n’est pas encore venu.

"I feel alright!"

jeudi 8 janvier 2009

Des marmottes et des hommes

Les montagnes, le lac, la vieille ville, sa population vieillissante, la proximité de la Suisse, et surtout un grand prix national de fleurissement, Annecy avait toutes les cartes en main pour conserver la deuxième place du podium dans l’épreuve française de pression foncière. En fait, un élément manquait pour parfaire la tension du marché immobilier annécien, et, face aux récents relachements de ce dernier, les conseillers municipaux nous sortent le grand jeu... olympique.

L’idée tournait déjà dans les petits cercles annéciens après la débacle parisienne (Paris 2008, Paris 2012, Paris 2016?), et puis les élections sont arrivées, il a fallu parler de choses serieuses (pas trop quand même). Une fois l’habituelle continuité politique assurée, la municipalité a lancé une virulente campagne de pro... munication pour entraîner le peuple annécien tout entier derrière la bannière aux 5 cercles. Ici on ne fait pas les choses moitié: installation de panneaux sur les réverbères, banderolles, et même un magnifique site internet, oui Môsieur! Les amateurs de sensations fortes apprécieront d’ailleurs la vidéo officielle en ligne.

Pas la peine de sortir la Mondeuse de la cave pour le moment, car avant de se retrouver face l’humaniste CIO, Annecy devra déjà être pré-sélectionnée au niveau national et vaincre la terrible concurrence régionale: Grenoble et... Nice! Qu’on se rassure, moi non plus je ne savais pas qu’il y a de la neige sur la promenade des anglais. Si les intempéries actuelles en PACA ne perdurent pas jusqu'en 2018, le dossier niçois va peut-être proposer d’installer des roulettes sous les skis des sportifs en collants... nice!

mardi 6 janvier 2009

Récit de fait

Ca y est, une fois de plus j’ai survécu à la magie des fêtes de fin d’année: je n’ai pas commis de meurtre de masse à la FNAC, je n’ai pas arraché de déco de Noël, et j’ai même résisté à l’impulsion de voler un des pères-noël grimpeurs qui pullulent sur les balcons des braves gens pour lui passer sa corde autour du cou et le pendre à mon balcon mains et pieds ligotés. Enfin, la trève des confiseurs ne correspondant pas à celle des confits tout court, je me dois de vous rassurer: cette année, contrairement à la dernière, mon système digestif ne m’a pas lâché ce qui apporte la preuve finale que mon estomac est connecté à celui de Théo mais que ce système de vases communicants a seulement une porté de quelques centaines de kilomètres. En dehors de ces considérations ficto-anatomiques, il va sans dire que j'ai gustativement profité de ces fêtes, je vous épagnerai néanmoins toutes les archives pattés des deux dernières semaines.

Dernier point, le changement de calendrier s’est fait dans un refuge en face de Courch’ et non à Chambéry comme annoncé précédemment, vous vous en prendrez à Julia si vous êtes pas content de la désinformation. Bien sûr, on s’est amusé puérilement avec la neige: je me suis vaillamment battu à coups de boules de neige sans gants et Théo s’est même permis de faire de la luge avec la twingo de ses parents - quel grand gamin celui-là!