samedi 10 janvier 2009

"Out of my mind on Saturday night"

Nous voilà en 2009 et je résiste toujours à Facebook, je refuse toujours de prendre l'avion et surtout je n'ai pas encore de ipod.

Il y a eu la querelle entre héliocentrisme et géocentrisme, il y a eu la discussion entre la méthode inductive et déductive, sans oublier celle entre théisme et caféisme, mais aujourd’hui mon grand dilemme ne se porte que sur le support de ma musique.

C’est à la fin du collège que j’acquis mon premier CD. Pour ne pas vous avouer que c’était un live de Blink-182 je vous dirai qu’il s’agissait du troisième album de the Dandy Warhols. Après plus de six tours du soleil autour de la terre et des centaines d’euros de plus dans le chiffre d’affaire de la FNAC me voici embarrasser de mon trésor le plus précieux: près de 200 CD originaux.

Sur le point de commencer de réfléchir à penser à l'organisation de mon déménagement à Berlin je me retrouve plus que jamais à me demander pourquoi je trimbale des kilos de CD alors que je pourrais tout caser dans les quelques grammes d’un disque dur mp3. Paradoxalement cette question atteint son paroxysme alors que je m’intéresse de plus en plus aux vinyles. Suis-je censé préférer un support tellement pratique qu’il en perd toute trace de charme à un autre encombrant mais terriblement attachant? Si je prévoyais un mode de vie sédentaire à mes prochaines années la question serait toute tranchée en petits morceaux, mais je compte bien continuer à déménager en train d’un pays européen à un autre…

Retour en 1970: je viens de ressortir le tourne-disque parental de son armoire et j’ai pu écouter pour la première fois mon vinyle de Fun House des Stooges que j’avais acheté à Berlin il y a plus d’un an. Il semble donc que le temps de céder mes CD décédés et s’aider d’un ipod n’est pas encore venu.

"I feel alright!"

1 commentaire:

  1. le jour tu tachetera un ipod... je pense qd meme quil va venir. mais tu serai probablement pas tres content :)

    RépondreSupprimer